(Re)Commencements

Nouveau depart apres ma convalescence forcee et premiere grande traversee des espaces vides de l'outback australien - Australie North Territory part 2: Katherine - Tennant Creek 23.07 - 23.08.2011


Apres Katherine, j'attaquais pour de bon les choses serieuses avec presque 700 bornes de zone vide jusqu'a Tennant Creek, la prochaine (petite) ville. Quelques 120 bornes pour atteindre le petit bled de Mataranka puis plus rien hormis la petite localite d'Eliott a peu pres au 2/3 du parcours. La bonne nouvelle c'etait que j'avais une idee assez precise des endroits ou trouver de l'eau sur mon parcours grace aux infos fournies par les cyclistes: a chaque fois ils etaient rarement espaces de plus de 100 km les uns des autres (le plus souvent des citernes placees sur des aires de repos). Au moins je n'etais pas oblige d'emporter des quantites monstrueuses d'eau dans ma charette. Question bouffe par contre j'etais dans le flou. Les 2 bleds de Mataranka et d'Eliott etaient dotes d'epiceries mais on m'avait averti que les prix y etaient extrement eleves. Je ne savais pas vraiment combien de temps il me fallait pour rallier Tennant Creek, tout allait dependre de l'etat de mes chevilles a vrai dire. Probablement pas moins de 3 semaines dans le meilleur des cas sinon le double si mes chevilles decidaient de me refaire des miseres. J'embarquais pour 2 semaines de bouffe sans rationnement, c'est a dire le maximum en terme de volume et de poids. J'esperais juste ne plus avoir a revivre le calvaire des derniers jours de marche avant Katherine. Je ne boitais plus mais les tendons d'achille etaient encore quelque peu douloureux. Dans le doute je portais les chaussures neuves que je trimballais dans le sac depuis une livraison en Malaisie 5 mois plus tot, et gardait les vielles, aux semelles irregulierement usees, dans ma charette. Le 1er jour je n'epprouvais pas de problemes particuliers et ne faisais que 20 km par precaution. Les jours suivant je ressentais a nouveau des douleurs aux chevilles, mais seulement a froid car elles se dissipaient a mesure que je marchais. Un bon signe car avant Katherine c'etait exactement le contraire. Je faisais tout de meme attention a ne pas faire d'exces et avancais tranquillement de 20 km/jour. Cependant le 4eme jour une bonne grosse tuile me tombait sur la gueule avec un axe d'une de mes roues qui cassait net. Impossible de bouger le merdier charge de flotte et de bouffe, j'etais coince. J'avais fait pas mal de pistes depuis Darwin et il semblait que les vibrations repetees (et la surcharge aussi sans doute) avaient eu raison de l'axe de la roue gauche, celle qui portait le plus a cause de l'inclinaison globale des pistes et routes pour l'evacuation des eaux de pluie. Je passais la nuit sur place et le lendemain je faisais une grande mission pour ramener tout mon chargement au bord de la route et faire du stop pour retourner a Katherine, une roue dans la main pour bien montrer que j'avais des ennuis mecaniques. Au bout de 3 h a me ramasser des coups de klaxon et les coucous de touristes en camping car, un type en pick up s'arretait enfin. Une heure plus tard j'etais de retour a Katherine. Mais pas pour longtemps: j'avais eu le temps de cogiter a un nouveau systeme d'axe pour les roues de ma carriole, pas forcement plus costaud mais pas cher et avec des pieces facilement trouvables partout. En une journee marathon, je degageais l'ancien systeme de fixation des axes a la disqueuse, j'allais chercher des tiges filetees (2 exactement, j'en gardais une en secours) et de la boulonnerie (15 bornes aller-retour dans ces foutues zones industrielles) et mettais en place le merdier. Pour finir j'allais racheter quelques bricoles pour refaire le stock de bouffe a l'hyper avant d'aller retourner les bennes a 2h du mat avec un yougo et un italien (histoire aussi d'aller exciter les vigiles qui s'etaient crus debarrasses du connard barbu avec sa charrette ^^). Le lendemain je repartais a nouveau ... pour me retaper les memes 80 bornes. Au moins j'avais des spots tout pres pour poser la tente chaque soir.



A mon grand soulagement je constatais que les douleurs aux chevilles diminuaient jour apres jour jusqu'a disparaitre au bout d'une semaine. Ce coup ci ma traversee de l'Australie commencait pour de bon. Le seul point negatif, c'etait que j'etais coince sur la route pour un bon moment: passe Mataranka, j'attaquais le mainland et il n'y avait plus de pistes parralelles en alternative a la route. Le traffic routier en soit n'etait pas vraiment important, l'essentiel du flux circulait surtout entre Darwin et Katherine. Dans le secteur il n'y avait que quelques roads trains et une poignee de fermiers qui passaient par la. Et des touristes surtout. En Australie il y a une sorte de tradition qui veut que chaque nouveau retraite achete une caravane, ou mieux un camping-car et parcoure le pays en long et en large tout au long de l'annee. Et en pleine saison seche, celle ou il ne fait pas une chaleur a crever et ou il ne pleut jamais, forcement tout les petits vieux convergent vers les immenses parcs nationaux de l'extreme nord. Et ca fait du monde l'air de rien. Le truc penible, c'est qu'il y a une autre sorte de tradition sur les routes en Australie, enfin surtout en dehors des zones peuplees: les automobilistes se font "coucou"entre eux. Des que 2 bagnoles se croisent, les conducteurs se saluent mutuellement, generalement en soulevant l'index de la main droite du volant. Si, je vous jure que c'est vrai ! Depuis que j'avais quitte Darwin j'avais pu constater qu'a chaque fois que je discutais avec des australiens arretes sur le bord de route, que ce soit des automobilistes ou des cyclistes, ils saluaient tous mecaniquement chaque bagnole ou camion qui passait ! Personelement je trouve ca super con cet exces de courtoisie. Evidemment vous l'aurez compris, a chaque bagnole de touristes que je croisais ou qui me doublait le conducteur me faisait coucou ...  et avec enthousiasme s'il vous plait, c'est pas tout les jours qu'on appercoit un pauvre con qui marche en tirant une charette ! Et naturellement comme soit j'en avais rien a branler ou que surtout je ne prettais aucune attention a la circulation, l'esprit absorbe par des songes bien plus interessants, je ne rendais presque jamais ce salut. Alors forcement je me prennais une chiee de coup de klaxons par jour.  Meme si le traffic etait loin d'etre important, c'etait tout de meme bien saoulant. C'est vraiment epuisant d'evoluer sur des routes, quelque soit le pays car chacun veut attirer votre attention sans realiser que tout les autres font la meme chose: c'est penible et desesperant a la fois, surtout au bout de quelques annees ... A choisir je preferais encore quand quelqu'un s'arretait pour me causer, meme si c'etait pour me poser strictement les memes questions a la virgule pres a chaque fois ... en bouffant un enorme sandwitch ou des snickers sous mon nez ! Il faut reconnaitre que chaque discussion se cloturait toujours par un "vous avez besoin de quelque chose ?" qui pouvait laisser augurer quelques dons. A vrai dire je n'avais qu'a demander de la flotte (meme si je n'en manquais jamais) en tendant une ou deux bouteilles vides pour engager le processus: une fois que le coffre etait ouvert, les dons de bouffe pouvaient s'enchainer. Et pourtant, dans 95% des cas je repondais "non merci, j'ai tout ce dont j'ai besoin", histoire d'abreger la conversation. En effet, meme si je ne rembarrais jamais qui que ce soit (contrairement a l'indonesie) je faisais toujours le necessaire pour expedier rapidement chaque discussion et ne plus avoir a repeter la meme chose pour la nieme fois. D'ailleurs, passe la 4eme ou la 5eme "interview" de la journee je jouais toujours le type qui ne comprennait pas un mot d'anglais, ca marchait pas mal pour ecarter les emmerdeurs (en meme temps je ne pigeais que rarement l'integralite de ce que certains me disaient avec leur foutu accent !). Par contre, j'appreciais toujours de discuter le bout de gras avec les cyclistes au long cours que je croisais et l'air de rien j'en ai vu passer pas mal. En tout cas bien plus en quelques semaines qu'en une annee de cyclisme en Asie ! A chaque fois les cyclos se passaient le mot entre eux au sujet du "phenomene" qui trimballait sa carriole a pied dans le bush et au final tout le monde avait entendu parler de moi et s'impatientait de me croiser ! A l'occasion de la rencontre avec Mikael, un jeune francais voyageant en velo couche, je consacrais une journee entiere a bavarder sous un arbre !



En tout cas, je n'avais pas a me plaindre des lieux ou j'evoluais . Il etait presque toujours question de foret en continu sans la moindre presence humaine aux alentours. Pour faire un break a l'ecart de la route, il me suffisait de faire a peine 50m dans le bush, quelque soit l'endroit et la tranquilite et la disretion etait garantie.  Il y avait aussi ces termitieres aux proportions parfois impressionantes, telles des stalagmites de plus de 2m de haut, qui donnaient une allure etrange a la foret. Dans certains secteurs il y avait parfois presque autant de termitieres que d'arbres, j'avais l'impression d'evoluer dans un decors de film !
Dans les environs proches de la route, les pompiers devaient regulierement foutre le feux a la brousse pour eviter le risque que le moindre depart d'incendie ne se propage trop facilement et le sol etait presque tout le temps couvert de cendres noires. J'avais meme ete temoin d'un incendie delibere du bush, et de grande ampleur. Pendant 3 jours, j'apercevais a l'horizon d'epais panaches de fumee  tandis que le violent vent de face se chargeait de disseminer regulierement de bonnes quantites de cendres volatiles. Pourtant, le jour venu d'aborder la zone en flamme je ne rencontrais pas  de pompiers ni meme aucun signe d'intervention quelquonque: le feu progressait rapidement de part et d'autre de la route dans l'indifference generale. Manifestement les arbres, apparement des sortes d'eucalyptus pour la plupart, ne semblaient pas trop souffrir de ce traitement et seule la broussaille dessechee brulait copieusement avec l'appui du vent. Il devait s'agir d'un procede "d'epilation" du bush a l'ancienne sans doute ...
Comme lors de la premiere partie entre Darwin et Katherine, il n'y avait que l'embarras du choix pour s'installer bivouaquer: il me suffisait de m'arreter n'importe ou, meme dans les cuvettes ou les ravines assechees car il n'y avait aucun risque de pluie ! A Mataranka j'avais croise la derniere riviere qui coulait encore puis par la suite tout etait tari: il n'y avait plus que des "creeks", soit des ravines, parfois aux dimensions imposantes, ou l'eau ne circule qu'en periode de pluie et desormais presque totalement desechees. Au moins ces maudits moustiques qui parvenaient presque facilement a passer a travers la moustiquaire de ma tente (on m'avait file une tente igloo "made in China" a Darwin, qui malgre plein de defauts convenait parfaitement a la saison seche) commencaient a se faire plus rares. Il faut dire que les nuits commencaient a etre particulierement fraiches, d'une certaine maniere ca me rappelait la saison seche dans le nord de la Thailande fin 2010.
A mesure que je progressais vers le sud la vegetation s'eclaircissait significativement, les forets laissaient la place a une forme de maquis plus ou moins dense. Le temps se rafraichissait egalement de maniere generale, la fraicheur n'etait plus seulement  nocturne et sevissait egalement les premieres et dernieres heures de jour. Le vent du sud qui soufflait toujours aussi fort se chargeait de me rappeler que j'avais deja passe beaucoup de temps dans des secteurs tropicaux et qu'il fallait que je me rehabitue tout simplement a la sensation de froid !



Meme si tout se deroullait pour le mieux et que j'avancais a bonne allure, mon stock de bouffe commencait a atteindre un seuil tres critique. J'avais pourtant pris soin d'etablir un rationnement de type "niveau 1" depuis mon depart de Katherine, a savoir que je ne mangeais pas le soir, mais au bout de 2 semaines a crapahuter je risquais d'etre a sec a pres de 250 km de Tennant Creek. Heureusement,  j'approchais du bled d'Eliott, une localite situee sur un territoire aborigene, et j'avais bon espoir de me ravitailler la bas. Eliott ne ressemblait a pas grand chose avec sa station essence et son unique epicerie, vraiment la petite bourgade paumee dans le bush typiquement australienne. Mais en entrant dans l'unique commerce et en lisant les prix sur les etiquettes je me demandais si les gens du coin etaient tous millionaires: je me souviens tres nettement de prix hallucinants comme par exemple du sachet de nouille chinoise de 80g a 4 $Au l'unite (pour reference ce meme sachet valait 0,8 $ a l'hyper de Katherine et 0,15 $ en Indonesie !), de la moindre boite de sardine ou de thon de 180g avec 8 $Au comme 1er prix, et je ne parle meme pas des fruits et legumes a des prix absolument prohibitifs (je ne sais pas comment font les aborigenes locaux pour bouffer franchement, a moins de s'endeter sur 3 generations !). Je dois avouer qu'apres avoir effectue un premier tour rapide du magazin je commencais serieusement a regarder le rayon des aliments pour chiens ... mais c'etait presque aussi cher que la bouffe normale ! En desespoir de cause, je repartais avec 2,5 kg de flacons d'avoine et 1 kg de sucre en poudre ... et 25 $Au de moins dans le portefeuille. Desormais je n'avais plus que ca a bouffer (dilue dans de l'eau froide ca passe pas trop mal) jusqu'a Tennant Creek: avec toujours 2 repas par jour mais avec encore moins de variete qu'avant !



Eliott coincidait egalement avec la fin plus ou moins officielle des secteurs boises. Fini la steppe, les arbres avaient fini par se rarefier au point qu'il n'etait plus question que de bush avec broussailles a present. Le jaune devenait la couleur predominante au detriment du vert car tout etait desormais archi-sec aux alentours et il n'y avait plus la moindre mare d'eau dans les ravines assechees. Le rouge aussi, la teinte de la  terre du bush central australien, s'imposait egalement. Ce foutu sol desseche qui non seulement compliquait le plantage de mes piquets de tente mais qui colorait tout mes vetements de sa poussiere rouge. Le desert du Tanami s'etendait plus loin vers l'ouest et je pouvais parfois apercevoir ses etendues vides lorsque je me trouvais sur un point eleve. Il faut bien l'admettre l'endroit avait son charme et y evoluer a pied restait vraiment plaisant, enfin surtout quand on a plus de 20 L de flotte avec soi ! Dans la partie que je traversais, trouver de l'ombre pour un break n'etait plus aussi evident qu'avant, surtout en plein midi. Cela dit, sans le soleil il ne faisait pas si chaud que ca: les matinees etaient fraiches et le fort vent du sud me glacait les doigts des les premieres minutes de marche matinales. Ce vent de face etait particulierement puissant avec des successions de bourrasques d'intensites variables, il soufflait meme parfois de nuit. Au moins j'avais une excellente raison de me rejouir d'etre redevenu pieton  pour ne plus avoir a revivre le calvaire du cycliste qui lutte a pedaler peniblement face au vent ! En tout cas, ce vent avait au moins l'avantage de me soulager de l'agression continue des mouches. Oui les mouches, ce fleau qui frappe l'ensemble du continent australien. Elles ne sont pas bien grosses, de taille normale on dira, ne piquent pas pour sucer du sang, ne cherchent pas a vous pondre leurs oeufs quelque part ... non, elles n'ont qu'un seul but: se poser autour de vos yeux. Et elles sont nombreuses, tres nombreuses a mesure qu'elles s'accumulent autour de vous. Des mouches qui s'entetent, s'obstinent, s'acharnent  a se poser sur votre gueule en permanence, tout le temps, constamment ! Et qui ne vous lachent pas d'une semelle. Les chasser ne les decourage pas le moins du monde a revenir a la charge toute la journee s'il le faut. Dans les secteurs arbores les mouches n'etaient pas vraiment un probleme, (il n'y en avait pas a vrai dire, car probablement que ce type de vegetation favorisait l'essor de leurs predateurs naturels) mais desormais c'etait devenu une source enervement majeur ! Heureusement, le fort vent de face m'epargnait globalement l'agression reguliere des mouches. Mais en general, elles se posaient sur ma carriole ou mieux, sur mes epaules placees a l'abri du vent et a la moindre accalmie je me retrouvais en moins de deux avec tout un escadron en orbite autour de ma gueule et qui s'obstinait a voulloir y atterrir ! Les lunettes de soleil ramassees sur le bord de route avant Katherine m'etaient devenues absolument indispensables rien que pour ca (ca faisait presque 3 ans que je n'en portais plus). Autre parade, je detachais mes longs cheveux et le vent se chargeait ainsi d'en faire une sorte de fouet a mouches. Pour le coup, avec ma longue barbe et les longs tiffs qui tombaient de la casquette, j'avais droit a l'eternelle comparaison avec Forrest Gump de la part des touristes en bagnole, trois ou quatre fois par jour en moyenne ...
Durant la derniere semaine de marche l'axe unique des roues de mon chariot cassait a nouveau peu apres un ravitaillement en eau. Un ecrou s'etait partiellement deserre sans que j'y prette attention et la sanction ne s'etait pas fait attendre. Heureusement que j'avais prevu d'embarquer une tige filetee de secours a Katherine ! Le depannage ne me prennait pas plus de 30 mn (essentielement a decharger puis recharger la carriole) et je pouvais reprendre la route aussi sec. Les avantages et les inconvenients du fait maison ! Le 23 aout au matin j'arrivais enfin a Tennant Creek ... avec une furieuse envie de bouffer autre chose que de l'avoine et du sucre ! Finalement cette premiere longue traversee ne s'etait pas si mal passee, j'etais plutot confiant pour la suite.

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Commentaires

Le samedi 16 juin 2012 à 18:52 par sylvain

salut vieux,

faut que je rattrape mon retard australien au niveau des recits. ca devrait s'arranger un peu je viens d'en publier un et j'en ai 2 autres sur cahier a recopier.

sinon bin je suis au Chili en ce moment, et depuis mi-mai exactement. j'ai fini par degager de la nouvelle zelande par avion et non en bateau comme je l'esperais. il a fallu casser la tirelire pour ca m'enfin je ne suis plus bloque et pour un tres long moment desormais. je commencais a en avoir plein le cul de demmarcher les capitaines des voiliers: personne ne traverse le pacifique d'ouest en est a cause des vents contraire et les seules opportunites c'etait de finir coince sur des iles microscopiques encore plus cheres que la nz ...
donc la ca fait 3 semaines que je bourlingue tranquillement dans le Chili central. au programme je remonte vers le nord en cotoyant les Andes parceque c'est l'hivers la maintenant mais bientot je vais me farcir le desert d'Attacama avant d'arriver en Bolivie. le Chili c'est pas mal: question prix c'est pas encore au niveau de l'Asie continentale mais c'est carrement moins cher que l'Australie ou la NZ, les gens sont pas casses-couilles et il pleut jamais. par contre c'est tout sec, toutes les rivieres sont assechees et c'est la misere pour se laver voire meme pour trouver a boire ... et je suis loin du desert encore ! sinon y'a des clebs partout, il doit y avoir une fabrique dans le pays faut croire, et faut faire gaffe parceque ces petites merdes ne peuvent pas me blairer et quelques uns ont deja reussi a me chiquer le bas du futale (pas la barbaque c'est deja ca). ah oui y'a des tremblements de terre aussi, j'en ai eu 3 en 1 mois des courts mais ca remue bien l'air de rien: faut pas passer sous une falaise quand ca arrive et c'est bon ^^.

voila, voila !

bon en fait c'est pas con de m'ecrire sur le site plutot que par mail ^^

bye gros

Sylvain

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